Logitech Chillstream

page 2 sur 3 - Installation, prise en main et confort d'utilisation

Bon c'est pas tout ça, on l'a sortie de son petit paquet, il est grand temps de l'installer et de l'essayer. Pour l'installation, il suffit de brancher la manette sur le port USB. Notons au passage que le câble est assez long pour permettre de jouer à une distance raisonnable.

La bonne nouvelle, c'est que sous vista elle est directement reconnue... Le plug and play dans toute sa splendeur ! Par contre sous Windows XP, il faudra passer par une étape préalable d'installation de pilotes, qui sont fournis sur le mini-cd. Une fois la manette installée, il ne faut plus rien faire, elle se configurera à chaque fois directement dans le jeu. Pas de panneau de configuration propre à Logitech ? Eh bien non !

Une fois l'installation terminée, il est temps d'essayer cette manette. Pour cela, nous avons installé les jeux suivants : Need For Speed Carbon, Tomb Raider Legend, Toca 3, Fifa 2007 et PES 6

Nous disposons ici de deux pads analogiques, d'un pad numérique, d'un bouton start et back, de quatre boutons de couleurs et de quatre gachettes, dont deux sont considérées comme des axes puisque les deux situées le plus à l'arrière peuvent être enfoncées à des niveaux différents, un peu comme une pédale d'accélération.

Cliquez pour agrandir.

Lançons un jeu, Toca 3 par exemple. Nous nous rendons dans la partie configuration de la manette, qui est bien reconnue par le jeu. Après avoir assigné les touches, lançons une course rapide. Premier constat, la manette réagit très bien, aucun décalage entre la manoeuvre effectuée et sa réaction à l'écran. Les pads analogiques sont très précis, d'autant plus que nous avons configuré celui de droite comme accélérateur et comme frein, histoire de pouvoir doser nos accélérations, comme si nous disposions d'un pédalier. Excellente première impression donc... Mais pourquoi ça ne rafraîchit pas la main ?

Ah oui, il y a un autre bouton sur la manette, juste à côté du D-Pad... Une pression active un flux d'air très léger, et une nouvelle pression active tout le potentiel de la soufflerie alors qu'une nouvelle pression la coupe. La climatisation à portée de main en quelque sorte. Autant l'avouer tout de suite, cette fonction, malgré son aspect gadget, est assez étonnante puisqu'elle fonctionne plutôt bien. Ne vous attendez néanmoins pas à un ouragan entre vos mimines, mais après une heure... deux heures... et ensuite trois heures de jeu, les mains sont encore fraîches, et avec ce petit vent, nous avons l'impression que la manette flotte entre nos mains.

Pour savoir comment les techniciens de Logitech ont fait cela, rien de tel qu'un petit démontage en règle. Huit vis plus loin, nous pouvons déjà enlever la coque, et l'intérieur de la manette s'offre déjà à nous.

De gauche à droite : L'arrière, où nous voyons les huit vis, ensuite la manette avec les deux pads analogiques et la plaquette électronique, et enfin la coque avant, avec les boutons. Nous voyons bien les quatre points du D-Pad. Cliquez pour agrandir.

Retirons encore les quelques vis qui nous séparent du système de refroidissement. Une fois que c'est fait, nous pouvons voir qu'il s'agit d'un ventilateur qui amène l'air frais dans les creux des poignées jusqu'aux évents. Le ventilateur fait 4 cm, et rentre tout juste dans la manette ce qui, par la même occasion, empêche d'ajouter un système de vibrations. Le ventilateur est, pour ceux qui connaissent, de marque Xfan.

Nous voyons bien le ventilateur 40 mm ainsi que les creux dans les manches de la manette. Cliquez pour agrandir.

Malheureusement au plus c'est petit, au plus ça fait du bruit mais ici le bruit est néanmoins supportable. Il est en effet inaudible à sa vitesse minimum, mais passe déjà moins inaperçu lorsqu'on le met au maximum de sa vitesse. Manque de bol, pour sentir le flux d'air, il est presque obligatoire de le faire tourner au maximum. Mais de toute façon, le bruit des jeux surpasse sans aucun problème le buit du ventilateur, qui devient par la même occasion inaudible.

Petite remarque cependant, aucun filtre n'est placé sur le ventilateur, ce qui induit une possibilité d'encrassement dû à la poussière. Il conviendra dès lors de nettoyer le ventilateur de temps à autre pour garder un rafraîchissement optimal. A noter que le démontage se fait assez rapidement en quelques minutes, et que c'est à la portée du plus grand nombre.

C'est reparti pour les jeux. Aucun jeu ne nous a posé de problème de reconnaissance de la manette, et ils étaient tous jouables dans de très bonne conditions. Cette manette est clairement excellente et d'une précision diabolique, que ce soit en analogique ou en numérique.

Ce qui nous amène à parler un peu plus de la prise en main. Comme nous l'avions déjà annoncé auparavant, cette manette est recouverte aux endroits stratégiques d'un revêtement en caoutchouc, qui procure une prise en main confortable. La manette ne vous glissera donc pas hors des mains. Toujours en ce qui concerne le caoutchouc, les pads analogiques sont également anti-dérapants, ce qui est nécessaire d'après moi... J'ai un assez mauvais souvenir du pad analogique de la Nintendo 64 en plastique, surtout après quelques heures de jeu.

Changement par rapport à la manette de la Xbox360, ce sont les poignées qui sont recourbées vers l'arrière, pour permettre une prise en main de meilleure qualité. Par contre, ça donne l'impression que la manette est plus petite, ce qui risque de déranger dans un premier temps ceux qui, comme moi, ont des grosses mains. Une image vaut plus qu'un long discours, voici quelques photos...

Prise en main de la manette. Cliquez pour agrandir.

Malgré tout, chaque bouton est à portée de main, et tombe directement sous les doigts, sans nécessité de temps d'adaptation. Les boutons, eux, sont en quantité suffisante pour la plupart des jeux, que ce soient des jeux de plateforme, de sport, de course automobile, ... Que dire de plus, à part que nous avons ici affaire à une manette de très bonne facture, qui ne vous décevra très probablement jamais.

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